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journée nuageuse en Nouvelle-Écosse Mots clés (recherche): phonologie expérimentale, voyelles nasales, variation phonologique

Je suis professeur agrégé à l’Université de Montréal au Département de linguistique & de traduction, depuis décembre 2014. Je travaille également à la Revue canadienne de linguistique/Canadian Journal of Linguistics en tant que co-rédacteur depuis mai 2022.

Je me spécialise dans la phonologie, ou les propriétés plus abstraites de ce que nous utilisons pour transmettre le langage humain. (Dans mon cas, il s’agit des sons dans les langues parlées). En particulier, j’utilise des données phonétiques (mesures physiques) et/ou des données de corpus (telles que des informations distributionnelles) pour tirer des conclusions sur des systèmes plus vastes.

Ma thèse porte sur le système des voyelles nasales en français et en picard, une langue régionale du nord de la France, et sur leurs différences. Depuis, j’ai travaillé sur le français québécois en utilisant une approche similaire. Certains de mes autres travaux dans ce domaine proposent une formule pour quantifier la nasalité en faisant abstraction partielle d’informations temporelles.

J’ai également commencé récemment à étudier la variation phonologique dans des corpus Twitter dans le cadre d’un projet intitulé “Harnessing Twitter for morphophonological variation” (Exploiter Twitter pour la variation morphophonologique). Cette recherche est financée par le Conseil de recherche en sciences humaines (subventions Développement-Savoir). En général, nous recherchons des tendances dans la manière dont les gens représentent les processus impliquant des sons — par exemple, avec quelle fréquence les gens écrivent-ils “le haricot” au lieu de “l’haricot”, et qui sont les personnes qui le font le plus souvent ? En fin de compte, nous voulons comparer des phénomènes qui ont été documentés dans des corpus plus traditionnels et comparer nos résultats avec les leurs. Cependant, depuis la disparition prématurée de l’API académique de Twitter, nous sommes en train de recalibrer le projet afin d’étudier d’autres sources de données.

J’ai également étudié l’affrication en français québécois, les règles implicites derrière la formation des mots en “-ussy” et le développement du genre grammatical du mot “COVID” dans plusieurs variétés de français.

Je travaille principalement dans le langage R avec la syntaxe tidyverse et je suis en train de réorganiser mon travail pour rendre mes résultats plus interactifs et reproductibles, via des tableaux de bord Shiny et du code open-source. Bientôt disponible !